Teny iditra tsitoavana
Sokajin-teny anarana
Fanazavàna teny frantsay  [Betsileo, Merina] Malzac note le second nom et ajoute : « arbuste dont les feuilles servent de nourriture aux vers à soie » ; Descheemaeker préfère la première graphie (1978) (vient de tsy : négation ; et toavina : à qui on se soumet ; donc « auquel on ne se soumet pas). Dodonaea madagascariensis Radlk. (Sapindaceae). Joli arbuste à feuilles finement découpées. Il était autrefois protégé et même multiplié par l'homme car c'est sur lui que vivaient principalement les chenilles du ver à soie malgache, Borocera madagascariensis, appelé landibe, en malgache parce qu'il donne des cocons plus gros que ceux du Bombyx du mûrier ou landikely importé au 19e Siècle seulement. Les jeunes feuilles donnent une infusion un peu amère qu'on administrait jadis aux enfants comme odi-tambavin-jaza. Mais c'est une plante magique qui entrait notamment dans la préparation de l'ody kabari-tsi-misy, talisman que préparaient les voleurs pour que leur mauvais coup ne soit pas éventé. Aujourd'hui, d'après Descheemaeker, on emploie surtout les feuilles fraîches pour frotter les meubles afin de chasser les punaises. On prépare aussi avec ces feuilles riches en saponines, une solution concentrée qui sert à la manière des shampooings pour les soins de la chevelure. [1.196]
Anarana siantifika Dodonaea madagascariensis
Voambolana 
Tovy hevitra tsitoavina

Nohavaozina tamin' ny 2020/07/31