Teny iditra tambavin-jaza (vavy, zaza)
Sokajin-teny kambanteny
Fanazavàna teny frantsay (de tambavy et zaza ; enfant). Préparations qu'on administrait aux jeunes enfants menacés de malnutrition au moment du sevrage ; sorte de bouillons obtenus à partir de jeunes feuilles et bourgeons de diverses plantes, bouillies avec des morceaux de jeune poulet. Le Dr. Charles Ranaivo dans sa thèse : Pratiques et Croyances des Malgaches relatives aux accouchements et à la médecine infantile ; Paris, 1902, Maloine édit., rapporte des exemples de ces préparations. La mère les administre au jeune enfant, par cuillérée, tout en récitant la complainte : «Tambavy lahy, tambavy vavy. Alobotra, alofisaka. Modia nofo, modia sandry. » « Que tu sois le tambavy mâle (fort), ou le tambavy femme (bénin), l'alobotra ou l' alofisaka , puisse cette eau devenir chair et muscles ». Il est intéressant de constater que les vieux Malgaches, bien avant qu'on connaisse ce qu'on nomme aujourd'hui le Kwashiorkor, la maladie des carences en protéines, en distinguaient nettement deux variétés : l' alobotra (oedème des membres et gros ventre) et l' alofisaka (maigreur extrême avec complications athrepsiques). On sait aussi aujourd'hui que les protéines des jeunes organes végétaux sont précisément celles qui peuvent le mieux suppléer la déficience de protéines animales, car c'est elles qui ont la composition en acides aminés qui en est la plus proche. [1.196]
Ohatra ary izany mamparary ny zaza bonibony, kamo reny ka tsy mampisotro tambavinjaza; [2.48]
Voambolana 

Nohavaozina tamin' ny 2020/07/31